L’affaire Clara Miller

Clara Miller… Paul Green s’en souvient bien. D’ailleurs, il n’a jamais été insensible à son aura. Journaliste comme lui, elle s’est mise en tête d’en savoir plus sur Mike Stilth, star du rock mondialement connue, ce dernier vivant reclus avec ses enfants dans le domaine de Lost Lakes.

Six cadavres, six femmes, remontées à la surface de l’eau, dans les forêts du New Hampshire. Ce lac maudit les rejette spasmodiquement. Parmi elle, Clara Miller. Que lui est-il arrivé ?

Paul Green est bien décidé à mener son enquête, quoi qu’il en coûte.  Il le lui doit bien.

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Roman « poupées russes »

Comme j’aime ces romans à une entrée qui nous mènent par le bout du nez et qui nous perdent dans leurs méandres ! L’affaire Clara Miller en fait partie.

Tout débute par une enquête relativement simple. Paul Green veut savoir ce qui est arrivé à Clara. De fil en aiguille, le lecteur s’aperçoit de l’immensité du dessous de l’iceberg. C’est là que je reviens à l’expression de « poupées russes ». Plus l’histoire se dévoile, plus la noirceur apparaît. Une fois la première matriochka ouverte, une autre se découvre et aussi de suite. Ce qui semblait être un simple meurtre en surface est bien plus complexe. Il n’y a pas un seul coupable…

Roman à plusieurs entrées, il l’est aussi à plusieurs narrateurs. C’est sans doute ce qui fait la richesse et l’originalité du roman. Le lecteur met progressivement en place les pièces du puzzle, jusqu’à l’issue fatale où la surprise est de mise.

J’ai passé un excellent moment grâce au talent d’Olivier Bal.

Je remercie @stephanie.cstlr de m’avoir encouragée à lire ce roman. 😉