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Faire chavirer les icebergs

Immersion complète au pays des icebergs

Aurèle, 17 ans, profite d’une opportunité incroyable : quitter le nid familial pour effectuer un stage qui lui tient à coeur : participer à la construction d’un centre de santé au coeur même des Fjords !

A l’aéroport, il fait la rencontre de Louisa, une jeune fille excentrique, dégourdie, une « vieille âme » aux idées saugrenues. Elle vit à La Clarée, endroit où Aurèle va passer son stage.

C’est à la sortie de l’aéroport que le jeune homme rencontre Matthias, le frère de son maître de stage. Avec ses cheveux blond platine et son regard bleu intense, il électrise Aurèle.

Il n’y a pas que les navires qui chavirent ; ça arrive aussi aux icebergs.

 

 

Quel titre énigmatique !

J’ai découvert ce roman, un peu par hasard, lors de la Masse critique de lecture proposée par Babelio que je remercie pour la confiance accordée. Je n’en connaissais ni le titre ni l’auteure. Je n’ai pas été déçue !

Tout d’abord, j’ai été séduite par la crédibilité et la sincérité des personnages. Aurèle vit dans une famille recomposée, avec un demi-frère en tout point différent de lui. Il suit des cours dans un lycée professionnel et doit faire face à certains préjugés quant à son choix d’orientation.

« Un lycée professionnel, répéta-t-il en me fixant. Avez-vous tout de même l’ambition de poursuivre vos études après votre bac ? »

Matthias, quant à lui, subit quotidiennement des insultes homophobes. Quelles solutions a-t-il face au harcèlement dont il est victime?

De fil en aiguille (expression qui tombe à point nommé ; vous la comprendrez en lisant le roman), on apprend à connaître les personnages, à appréhender leurs doutes, leurs souffrances pour, au final, aspirer à encore plus d’humanité et de respect.

Le style narratif m’a aussi plu. L’écriture est fluide, dynamique, «jeune» sans être stéréotypée ou exagérée; d’ailleurs, le vocabulaire recherché apporte un plus. J’avoue cependant que les quatre-vingts premières pages m’ont paru un peu longues. Mais une fois le décor planté, la véritable histoire prend forme, tout en finesse et en sensibilité.

 

Les icebergs chavirent-ils tous tôt au tard ?

 

Je souhaite ajouter que je suis une fan absolue du titre choisi (merci aux Isabelle 😉 ).

Bravo à Aurore Gomez pour ce très beau roman!

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