La Collision
La Collision est le premier roman de Paul Gasnier, journaliste engagé que je suis régulièrement sur plateau de « Quotidien ».
Si j’ai choisi de lire ce roman, c’est parce que j’apprécie ses reportages et son sens de la précision et de la formule. Ce sont des qualités que j’ai retrouvées au fil des pages.
La rigueur de l’écriture journalistique n’exclut pas la sensibilité littéraire. Le fait divers au cœur du récit est profondément intime : l’auteur revient, des années plus tard, sur le drame qui a marqué sa vie — la perte de sa mère lors un accident.
J’ai apprécié les portraits parallèles de la victime et du responsable de cette collision ainsi que le tableau dressé d’un pays « éclaté et malade » où tout peut basculer et où aucun événement n’est à l’abri d’une récupération politique.
Ce récit ouvre, avec justesse et sensibilité, une voie vers la résilience.
La Collision fait partie des romans en lice pour le Prix Goncourt.
📙 Petite parenthèse 📗
En littérature jeunesse, il existe le roman qui a pour titre « Il faut sauver Saïd » de Malika Ferdjoukh. Une histoire de banlieue, de fatalité, de courage et de résistance.
Dans mes souvenirs et mon interprétation du roman, la fin ouverte de celui-ci était plutôt optimiste.
Peut-être me suis-je trompée.
