Plein gris
Un voilier, au milieu de l’océan.
Quatre jeunes en pleine tempête, au sens propre comme au figuré.
Clarence, le leader du groupe, charismatique, est mort.
Que va-t-il advenir du reste de la bande quand les éléments naturels se déchaîneront ?
***
Ce roman de Marion Brunet m’a tout de suite plu. Avant même d’en lire le résumé, la première de couverture m’a fascinée. Pourtant, je ne suis ni attirée par la mer en général ni par la navigation en particulier. Les couleurs, le graphisme, la police du titre forment un accord parfait.
Dès le début du premier chapitre, j’ai été projetée dans l’action : « Quand le corps apparaît à la surface, inerte, contre la coque du voilier, personne ne crie. Aucun d’entre nous. Comme si ça n’arrivait pas jusqu’à nos consciences. »
Par la suite, l’auteure place ses pions, comme dans une partie d’échecs. Les descriptions sont au service de l’histoire et les nombreuses analepses (que l’on appelle flash-back au cinéma) permettent au lecteur d’être le témoin d’une mort annoncée.
Le roman oscille entre plusieurs genres comme le thriller, l’aventure ou encore le drame sans que ce soit dérangeant. La fin du récit, palpitante, m’a convaincue.
Classé par l’éditeur dans la catégorie des + de 13 ans, je souhaite toutefois émettre une réserve : personnellement, je ne le conseillerais pas avant 15 ans à cause du sujet abordé et de la complexité du vocabulaire employé, spécifiquement celui en rapport avec la navigation.
J’espère que vous aurez l’occasion de le découvrir. Il me tarde de lire un autre roman de Marion Brunet : « Frangine ».
Je vous souhaite un excellent week-end ensoleillé.
Pour ma part – après avoir jeté un œil aux prévisions météorologiques, mon menu sera composé d’une tisane des druides et d’un brownie au chocolat, sous un plaid confortable.
