Adultes,  Romans

Vers le soleil

Vers le soleil…

 

Premières vacances ensemble, en Italie. Tess en rêve. C’est le moment qu’elle a choisi pour officialiser sa relation avec Sacha. Depuis plusieurs années, il est de plus en plus présent dans sa vie et dans celle de sa fille, Sienna.

 

Départ différé à cause du boulot, étape obligée chez sa meilleure amie qu’elle ne voit pas assez souvent… Tess ne prend pas la route en même temps que Sacha et Sienna.

Le 14 août 2018, alors que Sacha et Sienna se prélassent dans leur villa en Toscane, l’impensable arrive. Le pont de Gênes s’effondre, enfermant Tess dans les décombres de la maison de son amie. Débute alors un road-movie pour Sacha et Sienna. Quoi qu’il en coûte, quelle qu’en soit l’issue, Sienna ne peut retourner chez son père et encore moins chez ses grands-parents.

Tess sortira-t-elle indemne des décombres ?

Sacha, tantôt papa poule, tantôt fugitif, parviendra-t-il à préserver l’innocence et la joie de vivre de Sienna alors que sa maman est prisonnière, six pieds sous terre ?

 

 

***

 

« Le roman m’a choisi. » Même si ça peut paraître incroyable voire absurde pour certains, le choix de ce roman était une évidence. Je l’ai croisé par hasard, un jour de pluie, dans une librairie alors que j’avais besoin de soleil, de vacances et d’horizons lointains. En outre, je souhaitais m’éloigner de la noirceur de mes dernières lectures (« Contes macabres » d’E. A. Poe et « Thornill » de Pam Smy).

Craquage pluvieux, craquage heureux !

J’ai adoré ce roman.

Tel un virtuose de la musique, Julien Sandrel règle ses cordes au fur et à mesure du récit, ce qui rend le roman impossible à lâcher jusqu’au dénouement. La double narration accentue notre envie de connaître l’issue de cette histoire. Tant que Tess s’exprime, tous les espoirs sont permis.

Comme un fin cuisinier, l’auteur nous présente ses meilleurs ingrédients : des personnages attachants, sincères, sensibles avec un passé mystérieux, qui évoluent au sein d’une Italie colorée, vivante, riche au niveau culturel mais tellement impuissante face à leur désarroi.

Heureusement pour nous, lecteurs, Julien Sandrel n’est ni musicien ni chef-cuisinier ; il est écrivain et nous délivre là une valse de mots qui nous entraine çà et là dans les méandres de l’être humain, toujours avec bienveillance.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *