Adultes,  Romans

La tête sous l’eau

Saint-Lunaire, Bretagne.

 

Antoine, ado sans problème, apprend la disparition soudaine de sa sœur aînée. Sa famille vacille; son monde s’écroule. Il peine à sortir la tête de l’eau. Alors, comme thérapie, il choisit le surf et se jette à corps perdu dans les vagues.

Un jour, Léa réapparaît, changée, recroquevillée, murée dans un silence assourdissant.

Que lui est-il arrivé?

Ce que certains prenaient pour une fugue est en réalité bien pire…

 

 

 

***

 

J’ai choisi ce livre pour deux raisons : le nom de l’auteur et le résumé.

 

Olivier Adam est l’auteur du roman « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Je précise que je ne l’ai pas lu. Par contre, j’ai apprécié le film. Les personnages attachants, campés par Kad Merad et Mélanie Laurent, m’ont vraiment bouleversée.  C’est donc tête baissée que j’ai plongé dans cette nouveauté aux éditions Pocket.

Dès le début, j’ai retrouvé ce que j’avais aimé dans le film adapté de son premier roman.

Tout d’abord, les lieux, dépaysants, m’ont fait voyager. Les descriptions m’ont permis de ressentir le vent qui claque et le goût de l’eau salée.

Ensuite, les personnages ressemblent à nos voisins, nos enfants… En fait, ils nous ressemblent. Face à la disparition d’un enfant, comment réagirions-nous si ce n’est dans l’excès, la colère ou encore le mutisme?

 

En tant que lectrice, je supporte cette famille qui souffre, se déchire, qui doute aussi. Pas à pas, je suis l’enquête policière qui ne semble pas avancer. Puis Léa revient. Une histoire dans l’histoire. Une sorte de second volet. Alors, je me pose cette question : vaut-il mieux savoir ou oublier?

 

En conclusion, j’ai bien aimé ce roman assez court pour ses paysages, son histoire crédible et ses personnages aussi simples qu’attachants. Le fait que l’auteur ait choisi d’entrecouper le roman de lettres écrites par Léa relance à intervalles réguliers le mystère de sa disparition, tenant ainsi le lecteur en haleine. J’aurais toutefois aimé une fin un peu moins conventionnelle.

 

C’est une belle lecture d’été.

 

 

 

 

 

 

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