Ados,  Humour,  Réaliste,  Romans

Comment (bien) rater ses vacances

Maxime, 17 ans, est bien décidé à ne pas accompagner ses parents en vacances. C’est trop la loose.

Après quelques négociations rondement menées par sa jeune sœur Alice, le verdict tombe enfin : « Libérés, délivrés ! »

Alors que Monsieur et Madame Mainard prennent le départ pour Corse, juste après avoir « abandonné » la petite sœur en colo, Maxime emménage chez sa grand-mère, avec la ferme intention de ne rien faire de ses journées, sauf peut-être passer des heures devant l’ordinateur.

Malheureusement pour lui, rien ne se passe comme prévu.

 

***

 

Dès les premières pages, le récit file à vive allure, pied au plancher. L’auteur plante le décor; il nous fait découvrir une famille qui semble banale en apparence. Plus le lecteur progresse dans l’histoire, plus il sent que quelque chose va déraper.

Le personnage principal, Maxime, est aussi le narrateur du récit. Il manie le second degré et l’ironie aussi bien qu’un épéiste le sabre. C’est caustique et tranchant et décalé.

Arrive enfin le dérapage… incontrôlable. En dire plus serait un sacrilège.

 

Dans la première partie du roman, j’ai été surprise par la cadence du récit. Quel rythme ! Quelle énergie et quel humour décalé !

Pour comprendre toutes les allusions du narrateur, il est préférable d’avoir un certain âge et une culture générale assez large. De plus, il faut être capable de rire de tout. En effet, certains passages pourraient en heurter plus d’un.

Après un tsunami d’émotions et un ouragan de mésaventures, je me suis un peu lassée de cet humour que j’avais trouvé si original au début. Peut-être que justement, j’ai dépassé la date limite de péremption pour en profiter pleinement. 😀

Ceci dit, je tiens à souligner l’efficacité avec laquelle l’auteur est parvenu à nous faire entrer dans son roman qui est relativement bien écrit : un vocabulaire tantôt métaphorique tantôt résolument direct, des actions qui s’enchainent et qui font de ce livre un roman-jeunesse difficile à lâcher. La fin vaut aussi le détour…

Si vous êtes curieux, osez franchir la porte, que vous soyez en vacances ou pas !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *