Désenchantées
Ce roman m’a fait un clin d’œil, un samedi après-midi. Il m’attendait sagement dans une librairie indépendante.
J’ai (évidemment) craqué : la couverture, le résumé, l’appel de l’été. Verdict ? Le coup de cœur a-b-s-o-l-u !
Le roman débute sur un fait divers vieux de 20 ans : la disparition de la jeune Sarah Leroy.
Fanny, une journaliste ambitieuse, doit alors réaliser un article pour sa cheffe. A la clé : LA promotion tant attendue. Le problème, c’est que, d’une façon ou d’une autre, elle est impliquée dans cette affaire. En effet, l’adolescente disparue était proche de sa sœur Angélique et – il faut bien l’avouer – elle n’a pas tout dit à la police lors de cette enquête.
Avec sa belle-fille (insupportable), Fanny va se rendre dans son village natal pour l’enterrement de sa mère. Commence alors une drôle d’enquête qui mettra sens dessus dessous sa vie actuelle et les certitudes de l’époque.
Quel roman incroyable ! C’est une vraie douceur qui se savoure du début jusqu’à la fin, une belle lecture pour l’été !
La narration multiple apporte une dimension indéniable au récit. Le lecteur se sent proche des personnages ; il vit au rythme des secrets savamment distillés. J’avais aimé le roman « La vie rêvée des chaussettes orphelines », j’ai adoré « Désenchantées » pour son décor des années 90, pour ses personnages et leurs secrets. Je n’oublie ni l’intrigue ni les lieux : la Côte d’Opale. Grâce à Marie Vareille, j’ai voyagé autant dans l’espace que dans le temps.
Je vous conseille vraiment cette belle lecture. Foncez à la librairie et découvrez ce roman brillant. Vous ne pourrez être que touché(e).