Adultes,  Romans

Quelque part avant l’enfer

Après avoir échappé à un grave accident de la route, la vie d’Anna n’est plus la même. Son expérience de mort imminente la traumatise au quotidien.

Elle est hantée par une foule de questions.

Qui est cet homme qui l’a menacée de la tuer ?

Pourquoi ses soudaines visions morbides se réalisent-elles ?

D’où viennent les ecchymoses sur le dos de son fils ?

Auprès de qui trouver de l’aide quand ce qui vous arrive défie toute logique ?

 

 

 

 

 

 

***

Choisir, c’est renoncer…C’est l’image qui me traverse l’esprit au terme de cette (trop longue) lecture.

Sur papier, tout avait l’air séduisant: le résumé, le thème, le genre, les avis sur Babelio…

En général, je me fie à mes premières impressions pour choisir un roman. « Quelque part avant l’enfer » faisait partie de ma « wish list ». Le deal est simple : je l’achète si je le croise, au détour d’un rayon, dans une librairie. Fin août, lors de mon court séjour en Champagne, c’est arrivé.

Dommage…

Pour être franche, je n’aime pas dire du mal d’un ouvrage qu’un auteur a passé beaucoup de temps à écrire. Pour lui, c’est certainement l’aboutissement d’un projet, la réalisation d’un rêve, une reconnaissance, surtout s’il s’agit d’un premier roman.

Toutefois, je me dois d’être honnête – il en va du principe même de la critique – et de rappeler que ce n’est qu’un point de vue parmi tant d’autres.

En quelques mots, je me suis terriblement ennuyée en lisant ce livre.

Certes, le genre littéraire (policier) et le thème (expérience de mort imminente) m’ont tout de suite plu. Par contre, très vite, j’ai trouvé qu’il manquait d’épices dans le chili : pas de rebondissements majeurs, de la répétition stylistique, peu de personnages attachants.

Pourtant, le plat était loin d’être indigeste. Il était tout simplement trop peu assaisonné pour en garder un souvenir inoubliable.

Il est clair que la fin de « Quelque part avant l’enfer » est surprenante mais vu que j’étais à bout de souffle, attendant la dernière page comme la ligne d’arrivée d’un marathon interminable, je ne l’ai pas appréciée à sa juste valeur.

Ce que j’aime dans les romans policiers, c’est le côté addictif. J’adore arriver au terme d’un chapitre et être contrainte et forcée d’en commencer un autre.

J’espère être bien vite sous l’emprise d’un prochain roman afin d’oublier celui-ci.

Un commentaire

  • Odysseus

    C’est sentioment étrange que de ne pas aimer un récit mais de le terminer tout de même pour en connaître l’issue, par respect pour l’auteur qui a mis du temps et du cœur pour l’écrire.

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